Bogdan Stoïca : « Réussir le 6e dan était un vrai challenge »
15 Aout 2019
Le cercle ferme des hauts grades du karaté s’est élargi, avec l’entrée de Bogdan Stoïca. À 47 ans ce grand sportif, vit pleinement sa passion et n’hésite pas à se fixer de nouveaux défis.
Au troisième rang des grades du département, Bogdan Stoïca avoue que le grade n’a pas d’importance. Conscient de sa chance de pratiquer quotidiennement, il voit le grade comme un challenge. Même si ce 6e dan c’est aussi la reconnaissance par la fédération française de karaté (FFKDA) de ses trois décennies d’efforts.
Pour préparer l’examen il lui a fallu choisir un bon partenaire (son élevé David Gervais), puis faire les réglages pour mettre toutes les composantes en place : choix des Kihons, Katas et Kumite, et la rédaction d’un mémoire a soutenir. « Je me suis entoure de plusieurs senseïs que je remercie : Bernard Bilicki (9e dan), Daniel Soussan (7e dan), Ao Chouny (7e dan Japon) et Jose Champavert (2e dan), J’ai fini l’examen lessive ! ».
Que de chemin parcouru donc depuis son premier cours. Car en 1990, lorsqu’il découvre le karaté au sein du Club Universitaire, CSU « Stiinta » Petrosani, il fait partie de la première vague de pratiquants du karaté « légal », car interdit auparavant par le régime communiste. « On s’entraînait sans concession », confie-t-il.
Aujourd’hui il enseigne au Shugyo Dojo Stéphanois aux Arts Martiaux Rouchons et au Karaté Club la Chapelle d’Aurec, Des milliers d’heures sur les tatamis, a apprendre pour trouver le « do », la voie, et a enseigner une discipline qu’il préfère dans sa pratique traditionnelle. Titulaire d’un Master Staps et d’un brevet d’état, ce sportif accompli qui pratique le ski au niveau national et l’aérobic sportif au niveau mondial, n’a jamais stoppe la compétition en karaté.
Les défis et challenges rythment sa vie, et d’ailleurs il participera le 22 août a une rencontre internationale en Irlande. « Pour l’adrénaline ! ».