Il faut savoir qu’au Japon, les dan sont aussi utilisés dans des jeux de stratégie comme le “Go” ou le jeu d’échecs, et dans des arts culturels (calligraphie, arrangement floral…) pour signaler différents niveaux de maîtrise ou d’expérience. Dans les arts martiaux, voici traditionnellement la signification des grades décernés au “Yudansha” et au “Kodansha”:

  • 1er dan (étudiant) : niveau le plus bas, débutant (ayant étudié la base)
  • 2ème dan (disciple) : travail technique externe (“Omote”), technique pure
  • 3ème dan (confirmé) : travail interne (“Okuden”) et mental (“Shisei”)
  • 4ème dan (expert) : niveau de perfection technique et mentale à partir duquel l’initiation à la véritable maîtrise peut commencer
  • 5ème / 6ème dan (Renshi) : celui qui a été “forgé”, a acquis l’expertise et la maîtrise de son style, et a les qualifications requises pour enseigner
  • 7ème / 8ème dan (Kyoshi) : possède la maîtrise intérieure, et a une connaissance approfondie des techniques et de la tradition des arts martiaux
  • 9ème / 10ème dan (Hanshi) : celui qui a tout reçu et qui, à son tour peut “donner”, il possède un caractère et une moralité exceptionnels
  • Pour la petite histoire, Jigorō Kanō fut le seul détenteur du 11ème dan: après sa mort, on lui attribua le 12ème dan à titre honorifique, la plus haute distinction décernée, et symbolisé par une large ceinture blanche (couleur des débutants, pour signifier que l’on n’a jamais tout appris).

Pour la petite histoire, Jigorō Kanō fut le seul détenteur du 11ème dan: après sa mort, on lui attribua le 12ème dan à titre honorifique, la plus haute distinction décernée, et symbolisé par une large ceinture blanche (couleur des débutants, pour signifier que l’on n’a jamais tout appris).