Shaolin (“Jeune Forêt”) est un monastère bouddhiste se trouvant dans la province du HENAN. A travers l’histoire, il semblerait qu’il ait existé 4 à 5 monastères du même nom, mais c’est lui qui a pris une part importante dans l’histoire de la Chine et du Kung-Fu.

C’est en l’an 525 après J-C, que venu de l’Inde, un moine bouddhiste du nom de BODHIDHARMA (en fait son véritable nom était DA MO mais c’est seulement après sa mort que ce titre lui a été donné : Bodhidharma signifiant “l’illuminé”), se présenta aux portes du monastère de Shaolin pour demander asile. En découvrant l’état de fatigue des moines, résultant de trop longues périodes de méditation, Da Mo leur montra des mouvements permettant d’améliorer leur état physique.

Ce serait faut de dire que nous avons là les bases du Kung-fu que nous connaissons. En effet, quelques années plus tard (environs 580 après J-C.) le temple fut pillé par des bandits. Heureusement un moine itinérant qui avait demandé asile, les mis en déroute à l’aide d’une maîtrise parfaite de son bâton de pèlerin. Son nom était “Jinna Luo”.

Etonné par sa virtuosité, les moines du temple lui demandèrent de leur enseigner son style. C’est à partir de ce moment que le Temple entra dans une ère d’émancipation. Il fut le pilier d’une partie de l’histoire de la chine pendant plusieurs siècles, formant des moines guerriers, garants de la sécurité de tous. Shaolin prospéra alors. Doté de terres, et de cerfs, le temple devint un état dans l’état…

C’est au XVIeme siècle qu’un jeune moine entra à Shaolin. Très enthousiaste à l’idée de rencontrer ces guerriers de l’impossible, sa déception fut grande quand il s’aperçu que les années avaient usé les moines et les traditions. Le temple n’était plus que l’ombre de sa légende.

Craignant que cela se sache et que les brigands ne profitent de cette faiblesse découverte, le jeune moine chercha un maître capable de restaurer le nom de Shaolin. Il trouva en la personne de Li Chan un puit d’inspiration qui permis au temple de retrouver l’art du Kung-Fu. Les techniques originelles furent même enrichies de nombreuses techniques inspirées de l’observations des animaux. De là Shaolin retrouva toute sa puissance. et participa activement à la préservation de la Chine.

Puis en 1722, l’empereur exerça son courroux contre le temple qui était devenu le foyer de toutes les oppositions. Le temple de la Petite Foret fut alors détruit. Seuls quelques moines purent en réchapper. Ils se sauvèrent aux quatre coins de la Chine et pour certains au-delà de ses frontières. Ce n’est qu’aux XXème siècle que le temple fur reconstruit sur les ruines de l’ancien. Depuis peu, 1990 environ, Shaolin ouvre ses portes à tous les pratiquants de part le monde…